« Non, un transsexuel ne change pas de texte »
Oui, ceci est un lapsus. Le contexte ? La rédaction d’un texte de présentation pour mon documentaire sur les trans, en cours de préparation. Ca m’amuse. Parce que je sens qu’il y a quelque chose d’intéressant dans cette phrase. D’explorable je veux dire. Sans arriver à tout à fait mettre la main dessus…
Mon cerveau est en compote. Ca fatigue de penser. D’articuler des mots ensemble pour produire un sens plus ou moins clair, tout en questionnant des notions aux contours flous…
J’ai envie d’en discuter avec d’autres trans. Mais discuter serait déjà avancer. Alors il faudrait filmer. Tout filmer. Comme l’Amateur de Kieslowski.
Sinon.
‘Tain, par son commentaire, A. vient de me faire percuter un truc : en fait, grave (!), je suis arrivé au stade (comprendre, je passe suffisamment) où je n’ai en fait plus besoin de dire que je suis trans à une infirmière. Bon, celles de Paris me connaissent et sont adorables, et ici à Mtp je voulais qu’elle vérifie mon torse. Mais c’est clair qu’à l’avenir, si je ne me pique pas moi-même, je ne serai pas obligé d’expliquer la situation ! Des bios ont bien des injections d’Androtardyl et puis elle peut aussi ne pas connaître le produit ! C’est fou n’empêche, j’avais jamais pensé à tout ça. Merci donc !
Ps : Arg. On est déjà en août. Qui dit août dit septembre. Et qui dit septembre dit décembre. Ca va passer en deux secondes…
Muarf! 😉
mais qui dit décembre, dit juin, dit été, dit SF 😉
Lapsus intéressant, oui ! « Un transsexuel ne change pas de texte », un transsexuel ne change pas son discours intérieur, le discours de son âme, qui parle depuis toujours le même langage. Voilà comment j’interprète ce lapsus, selon moi :]
Ouep Amandes, en y repensant c’est aussi dans ce sens là que j’aurai interprété le truc si j’avais poussé la réflexion plus loin. 😉
[…] body » j’ai d’abord écris, « modified boy». Ces fautes de frappe m’amusent toujours. ; […]