Post-op #10 : Politique des cicatrices
Ouais donc c’est cool, j’ai eu ma T shot. J’en vois les effets. Comme je le disais à C. tout à l’heure, je ressens essentiellement deux des trois « H » habituels : Hungry et horny. Pas encore totalement happy. Parce qu’en ce moment je stresse pas mal sur l’évolution de mes cicatrices (et de ma « zone dure » qui persiste malgré les massages).
Alors, faisons, ensemble, pour un avenir meilleur, un petit point.
Déjà, il faut le dire, y’a plus beaucoup de pansements qui essayent de résister. Mais quand même…
Mon téton droit est libre. Il est mimi, tout petit, bien positionné, bref, je l’apprécie. Le gauche est encore un peu bandé et a des contours moins nets (croûtes). Mais bon. À côté de ce qui se passe à l’extrême gauche (voilà, on en revient toujours là, les extrêmes…), c’est pas méchant.
Je vous en parlais l’autre fois, là où était le drain à gauche c’est franchement pas joli. Grosse cicatrice (bon faut relativiser mais par rapport au trait net de scalpel pour les incisions, c’est bof) et putain de fil qui sort et re-rentre sous ma peau (comme une sorte de petit pont) ! L’infirmière qui m’a dit que y’avait pas de problème apparent de cicatrisation m’a dit de surveiller ce coin et de mettre fréquemment de la bétadine parce qu’un fil qui sort c’est un risque d’infection.
Tout à l’heure en voyant cette zone rose et en mode tranchée 14-18, j’ai été pris d’une sorte de petit vertige. Et puis c’est passé. Moi fort. Toi Jane.
Et puis à droite y’a aussi un petit fil qui dépasse (mais noir celui là, pas comme le fil de pêche que j’ai à gauche). Mais bon. Je refuse de trop me prendre la tête. J’applique consciencieusement, et régulièrement, la bétadine et j’attends que ces petits coquins partent d’eux-mêmes !
Sinon, niveau feeling, je suis vraiment un homme libre. Je bouge normalement. C’est clair que je peux pas tenter le diable, toujours rien porter de lourd (tiens, j’avais pas raconté comment j’ai du misérablement abandonner mon ordinateur portable ce week-end parce qu’il était trop lourd dans mon sac…). Mais bon. Je peux faire les mouvements de base. Et… je peux dormir sur le côté maintenant ! Pas trop longtemps mais je peux !
Cela dit j’ai hâte de pouvoir dormir sur le ventre. Et surtout de reprendre le sport. Je deviens maigrichon et mou. Au lieu d’être sec et musclé. M’enfin. De toute façon j’ai déjà trop de poils pour jouer au jeune éphèbe. Mais ça, j’en parlerais la prochaine fois. D’abord il faut que je fasse un travail sur moi-même, pour accepter mon côté bear. ;-p
cool pour le sommeil sur le côté ! dormir sur le ventre, c’est le mal pour le dos alors tu peux t’en fiche