Post-op #7
Bon. Les pansements commencent à s’enlever (à droite surtout). Je suis vraiment pas très enthousiasmé par la phase qui commence en fait. Je suis arrivé au bout des trois semaines de port obligatoire de la veste de compression… même si je pense que je vais continuer à la porter la nuit parce que j’ai peur qu’un faux mouvement ou autre me fasse mal ou ne risque d’arracher un truc.
Mais du coup maintenant je suis plus faible et un peu stressé. D’autant que cette période et délicate et risquée : le moindre mauvais frottement risque d’arracher les croûtes qui doivent vraiment partir d’elles-mêmes…
Je paranoye aussi sur mon téton gauche qui ne semble pas motivé à donner signe de vie (niveau sensation, je sens beaucoup plus le contact sur mon téton droit), et qui à l’air d’avoir une bonne semaine de retard sur son voisin (différence déjà avec le liquide des drains). Du coup ils ne sont pas synchro et la phase de stress d’arracher les plaies va durer deux fois plus longtemps. Mais c’est normal, il y a souvent un côté qui guérit plus lentement.
Le fait d’enlever la veste me fait également totalement régresser niveaux liberté d’action : je me sens beaucoup plus fragile, les plaies piquottent plus (mais je pense que l’air est bon pour elles), ça tire / fait mal vachement plus vite (capacité de mouvement limitée). Et alors que j’étais un électron libre ces jours-ci et que je sortais pas mal dans Montpellier, je me retrouve cloué à l’intérieur, très peu mobile et avec beaucoup trop de temps pour penser.
Mais bon. Si mon téton gauche daigne m’informer de son bon état, je pense que je supporterai « l’enfermement » quelques jours.
En attendant je vais essayer de redevenir un cinéphile sociopathe pour quelques jours, l’histoire de faire passer le temps. Je suis pas sûr d’y arriver mais bon, ça vaut le coup, surtout que j’ai quelques bons films indy à voir. Au programme pour l’instant : All the real girls (2003) de D.Gordon Green, Chopper (2000) de A.Dominik, Diggers (2006) de C.Dieckmann…