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Gender spectrum
Je viens d’entendre une brève chronique d’Isabelle Marconnet qui m’a beaucoup énervé.
Je n’ai pas envie de revenir sur l’affaire Thomas Beatie, l’homme enceint, parce qu’il faudrait beaucoup d’énergie et de temps pour répondre aux gens choqué. Cela dit vous pouvez aller sur ce forum où un ami FTM a pris le temps de répondre aux propos choquants tenus par toutes un tas de jeunes mamans bien pensantes.
Mais cette chronique m’a profondément agacé parce qu’elle est brève (donc évidemment pas approfondie), transphobe, et qu’elle est diffusée sur une radio de très grande écoute (France Inter).
Je me contenterai juste de réagir, non pas à sa vision de l’histoire de Thomas, mais à la fin de sa chronique : « La liberté sexuelle, c’est certainement la liberté de choisir ses partenaires sexuels. Mais, non, ce n’est pas la liberté de choisir son sexe comme on le fait d’un vêtement ! Et ce, malgré ce que veulent nous faire accroire des mouvements politiques ou des chirurgiens plastiques qui font de l’argent sur le malheur, malheur bien réel de ceux ou celles qui se sentent nés dans le mauvais corps – ou sur les fantasmes parthénogénétiques de certains, qui voudraient être à la fois père et mère. »
La LIBERTÉ de choisir son sexe ???! Come on !
Avant de péter un plomb je vais simplement revenir sur point jamais développé ici : pour beaucoup trop de gens il n’y a QUE le « sexe ». Notion floue, généraliste et erronée lorsqu’elle est utilisée de façon générique.
Pour comprendre les choses il faut, déjà, avoir consciences que trois notions, différentes, existent : le sexe, le genre et la sexualité / l’orientation sexuelle.
Je n’ai pas de texte de Butler sous les yeux alors je vais reprendre les mots d’Elsa Dorlin (dans Sexe, Genre et Sexualités. Introduction à la théorie féministe) pour plus de précisions sur le sujet : « Le sexe désigne communément le sexe biologique qui nous est assigné à la naissance (mâle ou femelle), le rôle ou le comportement sexuels qui sont censés lui correspondre (le genre), et, enfin, la sexualité. Les théories féministes s’attachent à la problématisation de ces trois acceptions mêlées du sexe. Elles travaillent à la fois sur les distinctions historiquement établies entre le sexe, le genre et la sexualité, sur leurs constructions et leurs relations. S’agit-il d’une relation de causalité : le sexe biologique détermine-t-il le genre et la sexualité ? D’une relation de simultanéité non contraignante entre le sexe biologique, d’une part, et l’identité sexuelle (de genre et de sexualité), d’autre part ?(…) »
À lire également (là j’ai pas le temps de faire une biblio complète comprenant livres, articles sur le net, etc, mais je ferai ça à l’occasion) :
> The Gender Matrix (by Bobbi Williams)
Evidemment, il n’y a jamais non plus qu’une possibilité, on peut être bi-genre, a-genre, transgenre, cisgenre (cis = bio / non trans quoi) , pansexuel, bisexuel, hétérosexuel, homosexuel, etc. Sans oublier la combinaison de ces trois acceptions mêlées du sexe : on peut par exemple être un pansexuel gender variant ou un transsexuel homo, etc… Attention hein, par contre j’ai rien contre les cisgenres hétérosexuels moi ! ;-p
1 commentL’hysté
Avant la mammec, je me disais que je ferai l’hystérectomie (pour des infos plus détaillées que sur wikipedia, voir ici) début janvier, pendant l’intersemestre. Mais entre temps, les plans ont un peu changé, notamment parce que j’aimerai partir faire un stage à l’étranger l’été prochain. Sachant qu’après l’hysté (l’opération me rendant stérile et permettant de lancer la procédure de changement d’état civil), il faudra attendre environ 6 mois (entre les différents rdv chez l’avocat, les papiers à réunir, la convocation au tribunal, le jugement, un appel éventuel, etc) pour avoir une nouvelle carte d’identité indiquant le prénom Samuel. (D’ailleurs ma carte actuelle d’identité se périme en 2009. Signe ?)
Bref, du coup je vais essayer de me faire opérer début novembre.
Ca peut paraître rapide mais franchement je n’ai pas envie de traîner encore des mois avec mes papiers actuels, en sachant que je dois me passer sur le billard à nouveau. Je suis du genre rapide et déterminé. « Tout » boucler en 2008, ça me va bien. Et fêter mes 22 ans sans utérus encore plus ! ;-p Et puis j’avoue que la perspective d’être en convalescence ne m’enchante pas. Du coup, je me dis que finalement, si ça se fait comme ça, j’aurai eu quelques mois bien chiants, et ensuite je serai un free man. Complètement. Enfin presque. Je sais pas si un jour je ferai une méta, on verra, pas avant des années de toute façon.
Du coup, je vais devoir vivre mon « plus grand » cauchemar : prendre rdv chez un gynéco-obstétricien. Arg. Ca va être fun au téléphone. « Mais Mr, pourquoi vous voulez prendre rdv ? ». Ahah. Et puis au rdv lui-même ce sera bien stressant. La salle d’attente… Brr.
Comme c’est une opération courante sur les femmes, n’importe quel chirurgien obstétricien peut pratiquer l’opération. Mais cela ne veut pas dire que je ne vais pas tomber sur des cons qui auront un problème d’éthique…. Peut-être que je devrai en consulter plusieurs. Bah. On verra bien. J’appelle dans la semaine pour essayer de prendre un rdv pour mon passage à Paris vers le 20 août.
Cela dit, si quelqu’un ici connaît un bon chirurgien obstétricien ouvert d’esprit et compétent, sur Paris, vous êtes very welcome de me communiquer ses coordonnées.
1 commentHyperactive fuy and surrealist guck
« It’s a story that might bore you, but you don’t have to listen, because I always knew it was going to be like that. »
Wow. Week-end chargé. Vu plein de monde. Fait plein de trucs. Alors. Traîné sur un forum la nuit. Vendredi. Avec pour seul ami. Google Feedfetcher. Découvert une série FX. « Pretty Handsome ». Sur une MTF. À voir. Choisi un parquet noir. Kiffé de la peinture rouge. Rien à voir avec Stendhal. Ou Jeanne Mas. Passé une soirée au Peyrou. Sur les pelouses. Toujours pas bu une goûte d’alcool. Ni tiré la moindre latte. Ce qui tient du miracle. Bientôt le 24. Champagne. Bientôt. Montpellier la nuit c’est petit. Y’a des flics partout. Plus moyen de se poser tranquille. Fatigué je suis. Allé chez la tatoueur. Rdv mardi. Souffle de vie. Non je ne suis pas sous C. Ahah. Quoi que. Non. Je suis juste très heureux. Mangé de la pastèque. Sous un magnolia. Pris un coup sur la place de la com. Revu E. et F. Pas de G. en magasin. Mais vu L. Again. Apéro. Barbec’. Piscine. Et puis thx Goodfella. Finalement le sud c’est sympa. « I think my mask of sanity is about to slip. » dit Bateman. Patrick pas Sean. Tout est si nouveau. Désolé pour la bouillie. Cela dit. Un lundi matin. Faut pas s’attendre à mieux. C’est le soleil. Qui m’a tapé sur la tête.
1 commentEDVIGE
Parce que ce pays prend une tournure hyperpolicière flippante, parce qu’être fiché et étiqueté en fonction de notre différence (et encore, je vois mal le rapport entre être trans, être malade et être syndicaliste) c’est grave, surtout quand on ajoute derrière que c’est « afin de collecter toute une série d’informations notamment sur certaines personnes publiques (politiques, syndicales, religieuses) ou encore sur certains individus (ou groupes) « susceptibles de porter atteinte à l’ordre public ». » Parce que je refuse de vivre dans 1984, d’être contrôlé par un fichier qui me fait penser au nom de la chouette d’Harry Potter, et pour tout un tas d’autres raisons, voilà des infos sur le fichier EDVIGE, dont vous avez peut-être entendu parler, mais que j’avais zappé de mentionner par ici…
« Le Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) a rendu public mardi une pétition réclamant l’abandon du fichier EDVIGE, qui permet aux services de renseignement de ficher les militants politiques, syndicaux et toutes les personnes ou groupes « susceptibles de porter atteinte à l’ordre public », et ce à partir de l’âge de 13 ans.
Ce fichier permettra également de collecter sous certaines conditions des données relatives « à la santé ou à la vie sexuelle » des personnes fichées (d’après la loi du 6 janvier 1978 à laquelle renvoie le décret de création) ce qui provoque un tollé du côté des associations de défense des malades du sida, et des organisations homosexuelles (LGBT).
> Plus d’infos sur EDVIGE
> Pétition pour l’abandon du fichier EDVIGE
Edit : C’est passé le 1er juillet… (cf commentaire).
3 commentsYesterday…
Je prépare le post #2 sur les lower stuff alors j’ai pas beaucoup d’inspiration ce matin, d’autant plus que j’ai vraiment pas assez dormi, mais rien n’y fait, ces jours-ci je me réveille tôt, même si je me suis endormi très tard.
Bref.
Hier aprem je suis allé à la plage. Sous un chapeau, une paire de lunettes, des fringues et un parasol. J’ai quand même réussi à prendre un léger coup de soleil sur le haut du torse ce qui m’a pas mal stressé (vils rayons qui s’infiltrent partout), et d’ailleurs me stress encore. Heureusement les pansements ont, j’espère empêché tout contact entre les plaies et le soleil. Mais enfin quand même, maintenant je sais que malgré un débardeur on peut cramer un peu…
Ah et puis il est arrivé un truc marrant dans l’aprem avec mon chat Man, il était installé confortablement sur mon ventre quand soudain il s’est mis à me sentir le torse. Il est un peu à la masse quand même, depuis le temps que je suis rentré. Enfin, toujours est-il qu’il s’est mis à sentir, à travers le t-shirt et les pansements, tout le long de mes cicatrices. Je vous avouerais que pendant quelques secondes j’ai un peu flippé, me disant qu’il sentait le sang et qu’il allait tenter de manger. Et puis je me souvenu que c’était Man, vraiment pas le genre quoi !
Puis j’ai passé soirée sur les pelouses du peyrou avec des vieux amis. C’était sympa, même si je ne peux toujours pas boire une goutte (and more), on a même aperçu le feu d’artifice, au loin, avec le son en décalé de l’image.
Et enfin, j’ai discuté une partie de la nuit avec F. On a parlé de tout et de rien, de nos démons actuels, tout ça… C’est cool quand même de parler avec des amis qui nous connaissent si bien. On se connaît, on se comprend.
Comments are off for this postPleasure
Hum, le coup de l’accès privé a apparemment ravivé l’intérêt de certaines personnes pour une question peu évoquée ici… Je pensais être pourtant explicite en parlant de « lower stuff » et décourager les gens trop proches de moi. Ben oui parce que bon, certes, je tiens un blog, m’enfin de là à parler de mon intimité ouvertement à ma famille, y’a une limite. Ca ne me gêne pas que les trans (ou certains amis) lisent parce que c’est un sujet discuté entre nous, mais bon…
Cela dit, c’est une parenthèse, mais suite à mes hésitations (articles privé ? public ?), j’ai discuté avec ma mère de tout un tas de choses (du fait de packer, de la sexualité, etc.). Pour ceux qui me connaissent : c’est ouf hein ?!! (C’est une première absolue, parler de sexe avec ma mère !).
Par contre j’ai réalisé qu’en rendant la chose interdite accès, je ravivais inconsciemment la curiosité des gens, et je maintenais une sorte de « mystère » qui n’a pas franchement lieu d’être. Ce qui me rappelle cette soirée de mai où des potes, ayant appris pour S. et moi, avaient un peu insisté pour en savoir plus sur ma vie sexuelle. Ou ces gens qui avaient éprouvé une forme d’incompréhension / pitié sur ma vie sentimentale à venir (sans m’en parler directement évidemment, mais les nouvelles voyagent vite !). Ca m’avait un peu saoulé, à l’époque de me dire que les certaines personnes vivent dans un monde 1/ phallo centré, 2/ sans imagination…
Donc, tout en restant flou sur le comment du pourquoi, je vais être clair.
OUI, les ftm peuvent avoir du plaisir !
Non, dans la pratique, ce n’est pas forcément différent d’une relation hétérosexuelle (ou gay d’ailleurs, selon l’orientation) lambda. Et enfin, oui, il y a, du fait de notre différence, différentes façons de « procéder », en fonction de nos envies, de notre ressenti, de notre partenaire, mais finalement, avec ou sans toy, ça ne change pas grand chose. Parce que bon, je vais pas vous faire une leçon sur l’amour hein, mais après tout ce qui compte c’est qu’on se sente bien avec l’autre non, quel que soit le genre, le sexe, le corps…
Can’t we give ourselves one more chance
Why can’t we give love that one more chance
Why can’t we give love give love give love give love
give love give love give love give love give love
How Do You Come to Terms with Your Past ?
Je m’excuse d’avance pour les non-anglophones mais ces derniers jours ‘je youtube’ un peu sur différentes ‘channel’ de FTM et je suis tombé sur une vidéo vraiment très intéressante d’un gars de San Francisco. C’est marrant d’ailleurs, il s’est fait opéré par Fischer lui aussi.
Bref. Dans cette vidéo il se pose la question du passé, du ‘ghost’ qui vit en nous et s’interroge sur ce que cette différence « historique » implique. La vidéo se trouve ici.
Je pense un plus à cette question ces jours-ci probablement parce que je suis de retour à Montpellier, où je revois de nombreuses personnes d’un passé plus ou moins proche.
Et que je me demande aussi comment revoir ceux qui ne savent pas (encore ?). Les revoir en me présentant comme Samuel serait envisageable mais signifierait ne pas pouvoir parler de délires du lycée ou autres, et inversement, parler de V. en mode « tu sais, machin, ben c’était moi » me saoule à un point phénoménal.
Pis même si c’est vrai que depuis l’opé j’ai franchi un nouveau cap et que je suis encore plus détaché de la personne que j’ai pu être, je ne veux pas non plus que cela implique une coupure avec ceux qu’elle pouvait connaître. Léger casse-tête donc.
Cette vidéo est intéressante car elle évoque plusieurs points, que je développerais probablement plus en détail dans les jours ou semaines à venir.
« About lower stuff » : J’y reviendrais. Le deuil de la normalité physique. Pour l’instant je suis trop content de mon torse pour que ça me parasite le cerveau, mais c’est une question qui revient et que je n’ai jamais vraiment évoqué ici.
« Hiding grow-up one » : Je n’ai pas encore trop ce problème dans la mesure où je connais encore finalement peu de gens qui ignorent que je suis trans. Mais j’ai déjà eu des conversations ou je me sentais incapable de raconter certains souvenirs, tout simplement parce que ça paraîtrait bizarre. Comme ce gars qui commente la vidéo en disant : « I can’t just casually say, « Oh, yeah, I was in an all-girl rock band when I was 15 » without there being questions. »
Bref, je suis un peu tombé sur cette vidéo par hasard, et j’ai pensé qu’elle soulevait vraiment des questions intéressantes…
Ps : À l’occasion je reviendrais sur youtube et tout ce qui se passe de beau (essentiellement en anglais) là dessus, tous les vlog (vidéo blog) qui existent…
1 commentCDG
Hier j’ai passé un bon petit quart d’heure au poste de police de l’aéroport Charles de Gaulle. Ben oui, le policier n’a pas voulu croire au lien entre mon passeport et moi. Malgré l’appui de ma mère, il m’a dit – après avoir montré le passeport et moi-même à son collègue – qu’il était désolé mais que j’allais devoir le suivre au poste pour des vérifications.
Rien de bien méchant cela dit, et aucune crainte de ma part. Dans le poste, j’ai voulu commencer une explication : « nan mais en fait c’est très simple, je suis trans… » et là un des flics m’a interrompu pour me dire, visiblement pas du tout étonné, que ça ne n’était pas grave mais qu’il fallait quand même qu’ils vérifient.
Bon. Ok. J’ai donc attendu un peu. Ils sont ensuite allé chercher mes parents qui avaient tous les papiers contenant des lettres du psy, de l’endoc, des ordonnances, des résultats de test de labo, toute la paperasse relative à l’opération, etc.
Après les aller-retour de différents policiers et d’un « chef » (j’ai oublié le nom précis du grade) le policier du début a fini par revenir pour nous dire que tout était bon, qu’il n’y avait pas de problème, mais que pour la prochaine fois il faudrait peut-être voir avec la préfecture pour avoir une sorte de papier justifiant ma situation.
Intéressant, je suis assez curieux de voir le nombre d’heures que je pourrais potentiellement perdre et de bureaux à faire avant d’obtenir un tel papier. Mais je vais quand même leur préparer un petit courrier à l’occasion, pour voir. Après tout, ça peut toujours être utile d’avoir une telle justif dans les mois à venir… ?
Le plus drôle dans cette histoire c’est que finalement c’est les français qui sont les plus regardant sur les papiers d’identité. En tout cas sur la case « F » et le prénom.
Je n’ai encore eu aucun soucis aux States, le personnel de JFK s’en foutait de façon évidente, alors que quelques minutes après, le type d’Air France qui m’a accueilli à bord du vol 009, a complètement bloqué et m’a sorti un « V. ??? » extrêmement étonné / amusant. Je n’étais pas d’humeur à discutailler longtemps et après une argumentation vague j’ai dit que bon, j’étais déjà passé dans l’autre sens alors… Il m’a répondu un « si vous le dîtes » pas convaincu et je suis passé.
Le plus drôle c’est que c’est lui qui m’a servi le repas un peu plus tard. Au lieu des « madame, monsieur, mademoiselle » qu’il sortait au reste des passager, il m’a, à cet occasion, simplement tutoyé. Comme quoi, il avait vraiment du mal à me parler au féminin… ! Cool.
Comments are off for this postMalvern
Comme je le disais précédemment, on est arrivé hier soir dans notre famille US à Malvern, grande banlieue de Philly.
Grande baraque américaine et bonne ambiance, c’est plutôt sympa comme endroit pour se reposer.
J’ai zappouillé un peu sur les 200 chaînes TV, hang out autour de la piscine comme un chat qui veut boire mais a peur de se noyer, mangé des blueberry délicieuses…
Pas grand chose à dire en fait. Je change de position assez souvent parce que sinon c’est vite inconfortable, et puis je résiste à l’envie de gratter mes cicatrices à travers la veste de compression.
Et puis petite forme, so…
J’ai encore rêvé de mon torse, le résultat était splendide (mais c’était plus un résultat quelques mois après que quelques jours après) ! J’ai hâte d’être à mercredi pour voir ça en vrai !
2 commentsUn Yankee à Washington
Bon, après quelques tentatives infructueuses, J. a réussi installer le « waïfaï » (wifi) sur mon ordi (problème de clef WEP résolu). Je retrouve donc mon ordi, le clavier français et du coup je peux maj le blog avec des photos.
Oui, donc, Washington.
Déjà, j’ai découvert hier que je pouvais survivre en voiture en m’allongeant sur la banquette arrière. Pas très sécuritaire comme position, mais au moins, comme ça, les secousses se font moins violentes et j’ai pu dormir.
J’ai également arrêté de prendre mon anti-douleur parce que ça me rendait trop nauséeux, et qu’en voiture c’est pas top. Depuis je n’en ai pas repris, pour les mêmes raisons.
Ca va plutôt physiquement, douleur habituelle et supportable.
La gêne vient plutôt d’un inconfort physique (liée au port prolongé de ma veste de compression ajoutée à la chaleur humide et à certains sièges plus ou moins confortables).
Mais bon, hier j’ai vaincu tout ça pour voir Lincoln. Parce que quand même. La maison blanche, toussa, c’était sympa, mais je voulais voir le Lincoln Memorial. Du coup, j’ai dû me hisser jusqu’en haut de ces marches…
Ca a été un effort ultime, mais qui valait le coup, et qui a généré une situation très drôle : pour survivre dans ce milieu hostile, j’ai monté les marches avec le bras gauche appuyé sur le torse, du coup, je me suis retrouvé en haut, face à Abraham, la main sur le coeur, comme un patriote près à chanter l’hymne national…
Bon sinon on est arrivé dans notre famille à Malvern (à 40 minutes de Philadelphie), c’est sympa, très Wisteria Lane ici aussi. La suite bientôt, stay tuned.
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