Le Loup des Steppes

Transition d'un jeune loup FTM

Archive for the 'Sentiments' Category

Psy / Lie / Shot

Ah ! 3 jours sans post, dur ! Z’avez aussi besoin de votre came hein ! ;-p

Ouais alors. Lundi je suis donc allé dans une nouvelle pharmacie. Le pharmacien m’a demandé de préciser le V. sur l’ordonnance… Mouais. Ensuite ça a duré trois plombes. Il a vraiment mis du temps à trouver les trois misérables trucs que je voulais (Androtardyl, seringue, crème cicatrisante). C’était assez embarrassant comme situation. Mais uniquement dans ma tête parce que le monde se foutait de mon stress ostensiblement.

Ensuite je suis allé au cabinet d’infirmières. Qui se trouve être là où est le cabinet de mon ancien psy. Souvenirs, souvenirs. Aah, ces moments passés à jouer avec des toupies (marrant, j’avais jamais repensé à ce détail, moi je dis, c’est vachement signifiant comme truc, une toupie quoi !) en disant des choses que je savais êtres tellement filtrés que peu utiles… D’un autre côté je croyais mentir en ne révélant pas mon homosexualité alors qu’en fait à cette époque je me pensais hétéro de toute façon. Dans le sens où j’étais attiré par les filles. Donc logiquement je ne me disais pas homo. Aujourd’hui je ne sais pas ce que je dirais. D’ailleurs je ne me souviens plus ce que j’ai dis à mon psy actuel à ce sujet. En fait si, j’ai été relativement évasif.

Arg. Les filtres c’est le mal.

Le plus dur dans le mensonge, c’est pas de mentir, en soit, mais de mentir dans cette petite zone où la crédibilité de l’affirmation n’est pas remise en question par l’autre. Et, surtout, de se souvenir exactement à qui on a dit quoi pour ne pas faire d’erreurs critiques. Je crois que je maîtrise plutôt bien (hum… euphémisme) ces deux règles (y’en a d’autres hein, mais je vais pas développer, ce serait comme vous expliquer comment le magicien ne coupe pas la fille en deux !).

Avec les psys, la grande question a du coup plutôt toujours été de comment reprendre le chemin de la vérité après avoir menti. Pas qu’avec les psy d’ailleurs. Comment se rebrancher sur la vérité. Dans quelle mesure revenir sur ses propos ? Ou reconnaître la paternité de certains mensonges, for the greater good ? Je pourrais écrire un livre sur ce sujet. Sur ça et sur le retour cyclique des cultures du siècle (vous savez, le trip 80 – 08 par exemple, celui qui fait que vous trouvez ça normal de porter la moustache, des Nike Dunk, un t-shirt violet et une veste en nylon – si si, ça arrive, violemment – tout en prenant de la coke et en écoutant Kim Wilde ou n’importe quel musicos qui a jugé bon de faire son comeback maintenant).

Ouais. Bon. Ok. Je dérive complètement.

Revenons à l’infirmière, on parlera du mensonge, de la bisexualité et de la mode un autre jour.

Personne chez l’infirmière. Dépité, je suis rentré chez moi en me répétant comme un monomaniaque le numéro de téléphone pour ne pas l’oublier. Et puis j’ai considéré très sérieusement l’option d’apprendre à me piquer moi-même.

Mais comme j’étais stressé par ma cicatrisation, je me suis dis qu’il valait mieux voir une infirmière.

Bien m’en a pris. Elle était très sympa. Et puis. Jeune. Et Bronzée. Elle m’a montré comment me piquer moi-même, comment localiser la zone, toussa. Puis elle m’a massé l’endroit où elle avait piqué. On m’avait pas fait ça avant. C’était assez sympathique. Mais trippez pas hein, la situation (expliquer sa transitude alors qu’elle a dis bonjour à un « jeune homme » juste avant, se mettre à nu, au sens propre etc) est trop gênante pour que la scène puisse être émoustillante.

Ahah. Je m’amuse beaucoup sur ce post.

Bon. Par contre c’est pas possible, j’ai encore trop de trucs à dire sur l’évolution de mes cicatrices et tout et tout. Et je veux pas faire un post fleuve. Je préfère en écrire un second, plus axé sur la chirurgie elle-même (et quelques dérives, je me connais). Donc pour l’instant je vais m’arrêter là.

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I wanna be a real boy

J’ai passé un très bon week-end. C’était super de voir tous ces gens que je n’

avais pas vu depuis (plus ou moins) longtemps ! Et puis là, paf, petit coup de mou.

Les pansements sont quasiment entièrement tombés à droite. Avec quelques jours de retard, je pense que ce sera bientôt de l’

autre côté.
Cette évolution m’a permis de découvrir que j’ai, du côté gauche évidemment, une zone où la cicatrice est très large, de forme arrondie. Je sais pas si c’est parce qu’à cet endroit (proche de l’aisselle) l’incision devait être plus large, ou si c’est parce qu’un point a craqué, à un moment ou à un autre. Où alors les drains sortaient de là…? Je crois que du côté droit l’incision est nette au même endroit cela dit… Bref.

Toujours est-il que toutes ces cicatrices me pèsent ce soir. Parce qu’elles me renvoient à ce corps imparfait, différent, marqué, blessé. La plupart du temps ça ne me gêne pas, parce que je suis de toute façon différent d’un mec bio et que dans le fond ça me va. J’aime même cette différence.

Mais des fois je suis en colère. Parce que je trouve ça injuste.

Hum. C’est dur à décrire. Ce sentiment. Je vais bien, je suis globalement satisfait de tous les changements physiques, de l’opération, etc. Mais parfois j’ai une vague de découragement. Ca me gonfle tous ces trucs à faire pour avoir la chance de vivre ce qu’

une très grande partie de la population a déjà. Un corps qui lui va. Complet. Simple.

Pff. Appeler pour l’hysté. Ecrire à différentes administrations pour une utilisation de mon nom d’usage. Aller chez l’infirmière (j’y suis pas encore allé à Mtp donc évidemment il va falloir expliquer, etc). Masser mon torse. Mettre de la bétadine. Aller acheter de la crème cicatrisante. Etc.

Bon enfin, j’aurai dû me faire piquer aujourd’hui, mais week-end away oblige, ce sera pour lundi. Alors on va dire que c’est encore un truc hormonal, tous ces sentiments.

La chanson dessous, c’est parce que avant de devenir un coeur sans pierre incapable de pleurer, j’ai beaucoup écouté la voix d’Antony face à mon miroir et ce reflet que je détestai. Avec seulement deux sentiments : la tristesse et la colère…

 


Découvrez Antony and the Johnsons!

 

Ps : Oui, en ce moment j’ai un léger côté schizo, je change pas mal de sentiments… Je me dis que des années de dualité entre mon moi réel et celui que je présentais au monde ont dû altérer ma capacité à être constant dans ma posture face à la vie… D’un autre côté c’est probablement plutôt mon caractère. Ou c’est hormonal (j’ai eu, sous T, des phases plus stables et longues), qui sait ? Oh puis on s’en tappe. C’est comme ça. Point.

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Hormonal

Ces jours-ci je me trouve bizarre. Ca va mais j’ai des pics hormonaux étonnants. Qui me ramènent back in 2007. Pour comprendre, il faut que je vous explique quand même un ou deux trucs.

Déjà, à la base, je suis quelqu’un de très sensibles aux effets hormonaux. Quand j’avais mes règles je devenais ouf et complètement énervé ou déprimé, selon. J’ai par exemple déjà pleuré en voyant des petits moineaux en hiver, ils étaient tellement petits et fragiles… Hum. Bref. Vous voyez le genre. :-p

Depuis la T je suis plus régulé mais ces jours-ci il me semble avoir senti les effets d’une coupure de T pendant deux mois : mon corps ne s’est pas encore rééquilibré, et à quelques jours de ma prochaine injection, je ressent clairement le manque.

Résultat, j’ai des réactions agressives illogiques, et j’oscille un peu dans mon ressenti, parfois très content, parfois dépité. Evidemment, je n’ai pas mon ordonnance de T sur moi, du coup je vais devoir attendre de rentrer à Mtp pour ma shot…

Mais bon. C’est la vie.

Sinon niveau surgery, j’ai toujours ma petite boule (kyste ?) donc je verrai avec l’infirmière qui me fera la piqûre lundi. Et puis les pansements se barrent sérieusement du côté droit, je vois maintenant la moitié de l’incision. C’est rose et pas très sexy. Mais bon. Mon téton droit commence à se découvrir lui aussi, mais je sais pas trop à quoi m’en tenir, il me semble avoir des croûtes différentes de son pote. Chelou. J’attends d’en voir plus pour me faire un avis…

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Post-op #9 : Boy, it’s already been a month !


J’aime beaucoup l’affiche derrière moi, « le kif détruit le corps et l’esprit »…

« Drive boy dog boy dirty numb angel boy
In the doorway boy she was a lipstick boy
She was a beautiful boy and tears boy
And all in your innerspace boy you had
Hands girl boy and steel boy you had
Chemicals boy Ive grown so close to you
Boy and you just groan boy she said
Comeover comeover she smiled at you boy.

Let your feelings slip boy but never your mask boy
Random blonde bio high density rhythm blonde boy
Blonde country blonde high density
You are my drug boy youre real boy speak to me
And boy dog dirty numb cracking boy
You get wet boy big big time boy
Acid bear boy babes and babes and babes and
Babes and babes and remembering nothing boy.
You like my tin horn boy and get wet like an angel.
Derail.
 »

Le texte vient de la chanson d’Underworld, Born slippy, qui me donne toujours la pêche. Today, je suis d’humeur festive. Enfin ! Le droit de toucher à nouveau à un peu d’alcool !

Alors champaaaaagne.

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L’image du bonheur

« La première image dont il m’a parlé, c’est celle de trois enfants sur une route, en Islande, en 1965. Il me disait que c’était pour lui l’image du bonheur, et aussi qu’il avait essayé plusieurs fois de l’associer à d’autres images – mais ça n’avait jamais marché. Il m’écrivait: « … il faudra que je la mette un jour toute seule au début d´un film, avec un longue amorce noire. Si on n´a pas vu le bonheur dans l´image, au moins on verra le noir ». »

Mini post pour faire une maj sur ma forme morale (et physique mais rapido), pour dire que tout va très bien ces derniers temps, je me sens vraiment heureux.
Je me sens bien moralement, mais physiquement aussi : je progresse et même si j’ai parfois encore des petites douleurs, que je suis encore limité dans mes mouvements, j’ai ressenti pour la première fois aujourd’hui, la vraie liberté, avec ce petit vent dans mes cheveux très courts, ce t-shirt à même la peau, ce ciel d’un bleu azur hallucinant…

Pas facile à mettre en mot d’ailleurs, le bonheur.

Alors je pense à Sans soleil de Marker, un de mes film préféré, même si j’ai parfois tendance à l’oublier.

J’essaierai, moi aussi, à l’occasion, de trouver mon image du bonheur…

Ps : Bon annif Jules ! J’te souhaite à toi aussi plein de bonheur, j’espère que le Dr G te fera bientôt la lettre pour la T et que tu pourras ainsi goûter à cet élixir magique ! ;-p

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A

ā [vr. at-man] pn. * r. on, se, soi (aux 3 pers.) — m. souffle | principe de vie; âme; esprit, intelligence; soi | essence, caractère, nature; particularité; corps | phil. [upaniṣad] np.

d’Ātmā, «le Soi» ou Âme universelle, essence immuable de l’être, forme microcosmique du brahman | phil. l’Âme, l’une des 9 substances [dravya] du vaiśeṣika — a. m. n. ifc. ātma dont l’esprit est || gr. ατμος; all. Odem; fr. âme, atmosphère.

Ca me rappelle des trucs cette photo. Cette fois ce qu’il y a dessous c’est un tatoo. Très significatif pour moi et représentatif de cette année.

Souffle de vie.

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L’hysté

Avant la mammec, je me disais que je ferai l’hystérectomie (pour des infos plus détaillées que sur wikipedia, voir ici) début janvier, pendant l’intersemestre. Mais entre temps, les plans ont un peu changé, notamment parce que j’aimerai partir faire un stage à l’étranger l’été prochain. Sachant qu’après l’hysté (l’opération me rendant stérile et permettant de lancer la procédure de changement d’état civil), il faudra attendre environ 6 mois (entre les différents rdv chez l’avocat, les papiers à réunir, la convocation au tribunal, le jugement, un appel éventuel, etc) pour avoir une nouvelle carte d’identité indiquant le prénom Samuel. (D’ailleurs ma carte actuelle d’identité se périme en 2009. Signe ?)

Bref, du coup je vais essayer de me faire opérer début novembre.

Ca peut paraître rapide mais franchement je n’ai pas envie de traîner encore des mois avec mes papiers actuels, en sachant que je dois me passer sur le billard à nouveau. Je suis du genre rapide et déterminé. « Tout » boucler en 2008, ça me va bien. Et fêter mes 22 ans sans utérus encore plus ! ;-p Et puis j’avoue que la perspective d’être en convalescence ne m’enchante pas. Du coup, je me dis que finalement, si ça se fait comme ça, j’aurai eu quelques mois bien chiants, et ensuite je serai un free man. Complètement. Enfin presque. Je sais pas si un jour je ferai une méta, on verra, pas avant des années de toute façon.

Du coup, je vais devoir vivre mon « plus grand » cauchemar : prendre rdv chez un gynéco-obstétricien. Arg. Ca va être fun au téléphone. « Mais Mr, pourquoi vous voulez prendre rdv ? ». Ahah. Et puis au rdv lui-même ce sera bien stressant. La salle d’attente… Brr.

Comme c’est une opération courante sur les femmes, n’importe quel chirurgien obstétricien peut pratiquer l’opération. Mais cela ne veut pas dire que je ne vais pas tomber sur des cons qui auront un problème d’éthique…. Peut-être que je devrai en consulter plusieurs. Bah. On verra bien. J’appelle dans la semaine pour essayer de prendre un rdv pour mon passage à Paris vers le 20 août.

Cela dit, si quelqu’un ici connaît un bon chirurgien obstétricien ouvert d’esprit et compétent, sur Paris, vous êtes very welcome de me communiquer ses coordonnées.

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If

Aujourd’hui j’ai reçu un gentil mail d’un ami de mon père. Je ne m’y attendais pas du tout, c’est très touchant.

En ouverture de son mot, il y avait cette citation de Kipling :

If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated, don’t give way to hating,
And yet don’t look too good, nor talk too wise:
And—wich is more — you w’ll be a MAN my son !

Rudyard Kipling

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Post-op #7

Bon. Les pansements commencent à s’enlever (à droite surtout). Je suis vraiment pas très enthousiasmé par la phase qui commence en fait. Je suis arrivé au bout des trois semaines de port obligatoire de la veste de compression… même si je pense que je vais continuer à la porter la nuit parce que j’ai peur qu’un faux mouvement ou autre me fasse mal ou ne risque d’arracher un truc.
Mais du coup maintenant je suis plus faible et un peu stressé. D’autant que cette période et délicate et risquée : le moindre mauvais frottement risque d’arracher les croûtes qui doivent vraiment partir d’elles-mêmes…

Je paranoye aussi sur mon téton gauche qui ne semble pas motivé à donner signe de vie (niveau sensation, je sens beaucoup plus le contact sur mon téton droit), et qui à l’air d’avoir une bonne semaine de retard sur son voisin (différence déjà avec le liquide des drains). Du coup ils ne sont pas synchro et la phase de stress d’arracher les plaies va durer deux fois plus longtemps. Mais c’est normal, il y a souvent un côté qui guérit plus lentement.

Le fait d’enlever la veste me fait également totalement régresser niveaux liberté d’action : je me sens beaucoup plus fragile, les plaies piquottent plus (mais je pense que l’air est bon pour elles), ça tire / fait mal vachement plus vite (capacité de mouvement limitée). Et alors que j’étais un électron libre ces jours-ci et que je sortais pas mal dans Montpellier, je me retrouve cloué à l’intérieur, très peu mobile et avec beaucoup trop de temps pour penser.

Mais bon. Si mon téton gauche daigne m’informer de son bon état, je pense que je supporterai « l’enfermement » quelques jours.

En attendant je vais essayer de redevenir un cinéphile sociopathe pour quelques jours, l’histoire de faire passer le temps. Je suis pas sûr d’y arriver mais bon, ça vaut le coup, surtout que j’ai quelques bons films indy à voir. Au programme pour l’instant : All the real girls (2003) de D.Gordon Green, Chopper (2000) de A.Dominik, Diggers (2006) de C.Dieckmann…

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Yesterday…

Je prépare le post #2 sur les lower stuff alors j’ai pas beaucoup d’inspiration ce matin, d’autant plus que j’ai vraiment pas assez dormi, mais rien n’y fait, ces jours-ci je me réveille tôt, même si je me suis endormi très tard.

Bref.

Hier aprem je suis allé à la plage. Sous un chapeau, une paire de lunettes, des fringues et un parasol. J’ai quand même réussi à prendre un léger coup de soleil sur le haut du torse ce qui m’a pas mal stressé (vils rayons qui s’infiltrent partout), et d’ailleurs me stress encore. Heureusement les pansements ont, j’espère empêché tout contact entre les plaies et le soleil. Mais enfin quand même, maintenant je sais que malgré un débardeur on peut cramer un peu…
Ah et puis il est arrivé un truc marrant dans l’aprem avec mon chat Man, il était installé confortablement sur mon ventre quand soudain il s’est mis à me sentir le torse. Il est un peu à la masse quand même, depuis le temps que je suis rentré. Enfin, toujours est-il qu’il s’est mis à sentir, à travers le t-shirt et les pansements, tout le long de mes cicatrices. Je vous avouerais que pendant quelques secondes j’ai un peu flippé, me disant qu’il sentait le sang et qu’il allait tenter de manger. Et puis je me souvenu que c’était Man, vraiment pas le genre quoi !

Puis j’ai passé soirée sur les pelouses du peyrou avec des vieux amis. C’était sympa, même si je ne peux toujours pas boire une goutte (and more), on a même aperçu le feu d’artifice, au loin, avec le son en décalé de l’image.

Et enfin, j’ai discuté une partie de la nuit avec F. On a parlé de tout et de rien, de nos démons actuels, tout ça… C’est cool quand même de parler avec des amis qui nous connaissent si bien. On se connaît, on se comprend.

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