(Re)Mise en ligne

26.01.2014

Et voilà, le site nouvelle version est en ligne !


Vol d'identité numérique

10.07.2013

Amusante / Flippante vidéo d'une banque belge sur la thématique du vol d'identité numérique.


L'Obsession des paramètres de confidentialité

10.07.2013

Il y a deux marronniers sur Facebook : le fait que le site deviendra payant, et le fait de devoir changer ses paramètres de confidentialité.

J'en parlais il y a peu, j'ai décidé de lâcher prise, d'accepter de « laisser de traces ».

Ce n’est pas que je ne crois pas au fait de régler (verrouiller) a minima ses paramètres de confidentialité pour protéger sa vie privée. Simplement, ce que semblent oublier les personnes qui écrivent des articles là-dessus et/ou postent ces messages alarmistes sur Facebook, c’est que l’invasion de la vie privée marche dans deux sens : vers l’extérieur (les informations rendues publiques, effectivement amplifiées depuis le lancement de Graph Search) mais aussi vers l’intérieur (les données que recueille Facebook, la majorité du temps à notre insu, et sans notre consentement).

Les données rendues publiques ne sont pas forcément les plus problématiques…
Parce que de fait, ce que Graph Search met en évidence, sont des données indiquées / choisies par l’utilisateur (personne n’oblige personne a aimer une page ou à indiqué s’il est marié sur Facebook).

Je pense donc que la meilleure protection, si l’on ne veut pas « laisser de traces », c’est tout simplement de ne pas avoir de compte sur un réseau social.


Leaving tracks

07.06.2013

Un poteau à Montréal, 2013.

Depuis maintenant plus d’un an, je ne morcèle plus mon identité numérique pour protéger mon identité réelle. Ce sont les circonstances et l’interconnectivité des applications qui m’y ont mené.

Je laisse donc des traces.

Tout a commencé dans le cadre de mon travail. Lorsque j’ai commencé j’ai dû me recréer un compte Facebook. J’avais fermé mon compte personnel en 2010.

Donc au départ, ce nouveau compte, c’était juste pour la job, je n’avais aucune activité à titre individuel, je m’en servais juste pour me connecter et administrer des pages.

C’est à l’occasion de la création de ce nouveau compte que j’ai utilisé pour la première mon vrai nom sur Facebook.

Assez vite – quelques semaines à peine – mon compte a été petit à petit verrouillé par Facebook. D’abord je ne pouvais plus « liker », puis commenter, puis plus rien faire du tout, ni en tant qu’administrateur de page, ni en tant qu’individu. Le compte était tout simplement bloqué. 24h d’abord, puis tout le temps. C’était ridicule et devenu absurde, Facebook considérait mon compte comme faux, là pour spammer, et je ne pouvais même plus le débloquer à titre individuel (avoir deux trois « faux » amis pour pouvoir à nouveau m’en servir comme administrateur. Ce compte était mort-né.

J’ai donc du créer un deuxième « faux » compte Facebook (…). Avec mon vrai nom, et à la fin le sigle de l’organisme pour lequel je travaille, histoire d’être identifié rapidement par les membres de mon réseau professionnel et de faire la distinction entre privé et public, puisque je devrais, cette fois, avoir un semblant d’activité individuelle / réelle pour que le compte ne soit pas bloqué.

Pour la première fois, j’utilisais donc ma véritable identité sur un réseau social « non choisi ».

J’aimerais ici faire la distinction entre « choisi » et « non choisi ».

À mon sens, on possède deux types de comptes à notre nom, ceux que l’on décide de créer pour des raisons personnelles, sur lesquels on est à l’aise de publier en son nom.

C’est le cas de mon compte Twitter, que j’ai choisi sciemment d’associer à ma véritable identité.

Et puis il y a les autres, ceux dont on pourrait bien se passer, mais qui nous servent pour diverses raisons. Professionnelles d’abord (ce qui est encore plus vrai lorsqu’on travaille dans le web) et puis celles qui y en découlent, en raison des interactions qui existent entre les comptes et applications. C’est le cas par exemple entre Deezer et Facebook : je possédais un compte depuis plusieurs années (basé sur une adresse courriel et un pseudonyme), mais depuis peu, Deezer n’autorise plus que Facebook comme moyen d’identification. Avec mon compte Facebook, Deezer me déconnectait de mon ancien compte pour me reconnecter avec celui associé à Facebook, automatiquement, à chaque fois. C’est vite devenu un casse-tête : pour écouter de la musique au boulot il aurait fallu que je me déconnecte de Facebook – sur lequel je suis, donc, pour mon boulot – à chaque fois. Absurde.

J’ai donc du associer un nouveau compte Deezer à ce fameux nouveau « faux » compte Facebook. Brazilien.

Ce compte Deezer, n’est donc pas choisi, à la base. Je voulais garder mon pseudo pour éviter que mon compte Deezer soit présent dans… Google : « Découvrez l'univers musical de S B – Deezer » . Et ne pas lier les informations / donner les informations de Facebook à Deezer.

Bien sûr il existe de nombreuses options de confidentialité, sur Facebook comme sur Deezer. Mais qui sont complexes, obscures, et changent souvent.

L’exemple d’interconnection entre Facebook est Deezer n’est qu’un parmi d’autre. Mon compte Facebook est désormais lié à de nombreux comptes (magasin de mode, applications musicales, etc.).

J’ai donc décidé de lâcher prise.
Je laisse donc des traces.

Ce qui me veut pas dire que je n’ai pas une réflexion et une stratégie par rapports à celles-ci.


Data Independence Guidelines

23.03.2013

Aujourd’hui une lecture. Je suis tombé sur un tweet de Karl Dubost :

Je suis donc allé voir ce document, « Data Independence Guidelines », c’est très intéressant et fait écho à nos considérations actuelles. Vous pouvez consulter les guidelines ici.

Voici un descriptif des « data » évoquées dans ce guide de bonnes pratiques :

What are data?
Along this document, we consider data being any kind of content produced by a person and disposed on the Web. It could be photographs, drawings, text, code, etc. We also include the enriched data. When data are put online, they will be enriched through human or automatic interactions (example: tagging on photographs). These enriched data are part of the personal data value, which is worth keeping in the longterm.

What are services?
Services could be a simple blog, a social network, an online simple backup system, a messenger communication tool, etc. Some of these services are accessed through a browser, some through specific clients or Web applications. Many users are also unaware of what is done with their data and how some different online services belong to some unique data aggregator companies.

Ce document est une excellente initiative, je ne peux que vous inviter à le consulter.

NB : Sur Github : github.com/karlcow/Data-Independence-Guidelines


The Things We Lost

17.03.2013

Comme toujours, des hasards.
Ce Meta blog tourne non pas sur Wordpress, mais sur Dotclear. Je trouve que pour cet usage – du texte – c’est parfait. Je n’ai pas envie de m’encombrer avec trop de forme ou d’extensions. J’aime le minimalisme.

Au départ, je cherchais un thème de blog Dotclear avec une structure simple et efficace.
J’avais été naturellement attiré par le thème « Blow up » - le titre d’un de mes films préférés d'ailleurs. J’ai ensuite travaillé le style (css) pour arriver au présent design.

Ce matin, par curiosité, je me demandais ce qu’était devenu le développeur de ce thème (et de Dotclear !), Olivier Meunier.
Quelques liens plus tard, je tombe sur son blog à lui.
Stupeur. Fascination.

Son article le plus récent – de décembre 2012 – a pour titre : « Web perdu » et s’ouvre avec la phrase suivante : « Un même thème qui revient ; ce Web que nous aurions perdu. »

Son billet est intéressant, même si le fond n’est pas exactement le même (il évoque plus le côté technique d’un web perdu, que de concept d’archive, en soi).

Je me demande si toute une génération n’est pas en train de se poser cette question qui me hante déjà depuis un long moment, et qui, finalement, est à l'origine de ce (re)nouveau blog.

Ce très beau court-métrage, « Lost Memories », conclut très bien ce billet.

Edit : Un autre hasard... J'ai posté ce billet en 2013 mais je l'édite aujourd'hui (2020) dans le cadre de la refonte du blog. Je regarde la vidéo qui conclut le billet, qui se déroule dans un futur proche... en 2020 ! ;)


Metablog

16.03.2013

Le Metablog est un concept d'internet fondé sur le principe du Blog et l'ouvrant aux perspectives du Web 3.0 via la mise en place de plusieurs environnements participatifs permettant le travail collaboratif en mode simultané, et l'utilisation des réseaux sociaux agrégatifs de savoir, tels que les entend par exemple James Surowiecki.

Source : Wikipédia


Nouvelle Vague

09.08.2010

À la base il y a l'envie d'expliquer ce commencement. L'idée du souffle. Et puis finalement il y aura Richard Gere, Godard, l'amour, la mode, les décennies, l'argent. Chouette programme, non ?

Aussi étrange que ce soit, si j'ai été capable de faire une installation improbable dans ma chambre (rappelons qu'il s'agissait de l'époque de la VHS...) pour voir simultanément les Psycho d'Hitchcock et Van Sant. Étrangement, je n'ai jamais fait aucune démarche pour voir Breathless, made in USA. Pourtant, en soit, j'ai toujours trouvé l'existence de ce film complètement incroyable.

En fait, en y réfléchissant, l'idée de faire des remakes de films de la Nouvelle Vague est à la fois complètement 'llben (10's) – contraire de has-been et concernant la décennie (2010). Merde, cette idée serait-elle pop ?

Tout cela me ramène à un de mes grands sujets de réflexion. Les cycles temporels des tendances qui façonnent le monde. Je vais vous la faire courte cette fois ; en gros, les quadras ont le pouvoir et l'argent (du présent) dans les sociétés occidentales. Leurs vingt ans les hantent et ils veulent recréer tout ce qu'ils ont aimé. OMG. H&M en fait, c'est l'histoire du premier amour ?

Bref. Donc, si on s'est bouffé le pire (et le meilleur) des 80's (couplé à un léger esprit 60's, ça marche toujours à deux ces histoires-là, vous savez bien) dans la fin de la décennie 00's, c'est parce que les personnes avec le pognon, étaient des enfants dans les 60's et des twenty-something dans les 80's. Voilà, c'est tout simple. On verra une autre fois, qu'en fait non. Et que le schmilblick s'accélère. Et que je me pose beaucoup de questions sur le passage au présent (au futur ?) de la mode. Ce serait presque psychédélique comme pensée si ce n'était pas aussi terrifiant.

Well. Now. Tout ce post part d'un film sur lequel que je ne développerais pas, et pour cause, je ne l'ai pas vu. Oui, on parlait de Breathless, made in USA donc. Celui de 1983.

Et finalement ce qui m'a fait écrire ce post c'est simplement ce drôle de constat qui me frappe aujourd'hui : je n'ai jamais fait la moindre démarche pour voir Breathless. C'est presque aussi fou que l'idée de faire ce film. Ce qui m'intéresse, c'est que ce film, je vais le regarder. Aujourd'hui.