Archive for octobre, 2008
Clean
« In the 80’s, there were a lot of theories about addiction and co-dependance. Most of these agreed on the point that we get addicted to some thing in order to avoid or deny some other thing.
(Workaholics work, alcoholics drink, and sexaholics fuck. I look at gender in the same light : it’s something we do to avoid or deny our full self-expression. People, I believe, compulsively act out gender – there actually are rules on how to do this. I’d better not go too far on this, or someone will start a twelve-step program around this idea ! Nonetheless, there are rules of gender.) (…) – Gender Outlaw de Kate Bornstein.
J’ai laissé la suite du texte parce que c’est intéressant (au passage, je recommande vivement ce livre, et si tout le monde sur terre le lisait, les gens serait probablement plus ouvert et tolérant sur un grand nombre de questions). Mais bref, là n’est pas le propos, j’aurai l’occasion de revenir sur le travail de Bornstein un de ces jours.
Non, ce qui m’intéresse aujourd’hui c’est les addictions. Trois évènements cette semaine m’y ont renvoyé : la relecture de ce passage du livre de Bornstein, un dessin du Kiwi et enfin une longue discussion hier soir avec N. et P.
Autant le dire tout de suite : je suis très très sensible aux addictions, quelles qu’elles soient… Et dans ce bas monde il y a vraiment beaucoup de choses qui peuvent rendre addict (je parle en général dans la liste qui suit) : alcool, cannabis, héroïne et autres drogues, café, cigarettes, sport, sexe, travail, internet, tv shows, painkillers, etc.
D’un point de vue personnel, je me suis débarrassé cette année d’un certain nombre d’addictions et maintenant je n’en vois plus deux, homonymes : le thé et la T, ce qui n’est vraiment pas une mauvaise chose en soit…
Revenons un instant sur la citation de Bornstein et son « in order to avoid or deny some other thing. » Hum. Effectivement.
Le premier problème c’est que même si on solutionne la source de l’addiction (en partant du principe – extrêmement simpliste et réducteur – qu’il n’y en a qu’une), la difficulté réside dans le fait de ne pas replonger. Parce qu’une fois qu’on a goûté à quelque chose, il faut parfois beaucoup de volonté pour ne plus jamais y toucher.
Le deuxième c’est que le mécanisme d’avoir recours à quelque chose extérieur à soit lorsqu’un problème survient est sans doute encore plus dur à éradiquer que l’addiction elle-même. Et généralement on assiste simplement à un « transfert » d’addiction, dans une direction dite « saine » (ex : remplacer la cigarette par le sport). Mais au final, on ne se libère pas du principe de l’addiction.
« It takes longer than you except to get over things. »
Image et citation extraites du film indie et british A Complete history of my sexual failures qui parle (des conséquences) de l’addiction à une personne.
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Sport
Après le diable, je continue mon exploration des « moi possibles »…
Huhuhu. J’ai vraiment hésité à balancer cette série (surtout la dernière tof) parce que ça fait trop pub virile mais bon, en même temps c’est le concept… (et OUI, c’est du second degré !).
Ah oui, Go Eagles !
Nerd
Tadam, voici le nerd matheux ^^ Je pense que la prochaine « série » aura un lien avec Halloween, mais d’abord il faut que je me trouve des dents ! En tout cas, ça m’amuse beaucoup tout ça.
Bon et si vous avez des suggestions pour mes prochains « moi possibles », n’hésitez pas !
Comments are off for this postThree transitions (Peter Campus, 1973)
J’ai eu que des cours passionnants aujourd’hui ! J’ai beaucoup appris et aussi avancé sur mes recherches pour les différents travaux que j’ai à faire (notamment l’un sur les artistes Klonaris/Thomadaki et l’autre sur les notions de genres, corps et identités dans l’art (numérique)).
Bon par contre je suis épuisé alors je simplement vais vous laisser méditer sur le formidable travail de Peter Campus…
1 comment« On a Sunday morning »…
J’ai pris la résolution de ne plus boire jusqu’à mon anniversaire, pour arrêter de mess around et surtout pour « purifier » mon corps pendant un mois et faire du bien à mes cicatrices qui persistent à êtres roses… J’ai donc passé mon premier week-end sans boire d’alcool. Dur. Surtout en ce moment avec toutes ces sorties Mais j’ai de la volonté quand je le veux et je compte bien m’y tenir.
Sinon. Levé 8h. Fais un footing matinal. Suis allé au marché. Puis au cinéma, voir (enfin !) Entre les murs, film que j’ai beaucoup aimé, qui m’a ému et qui mérite vraiment sa Palme d’or.
Le tout avant 14h !
Du coup là je suis un peu naze et la semaine s’annonce encore chargée donc je fais une maj parce que je sais pas trop quand j’aurai le temps.
Réunion avec le collectif Uni-T, rdv chez le psy, lettres à rédiger pour de potentiels chirurgiens de Mtp, réunion au MAG avec la team du projet trans (et HES donc), permanence au MAG, Festival Cineffable, les cours, la vie, toussa.
Bref.
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Maj / compte-rendu en mode « forum » :
-/+ Vu gars de mon master (on est 15) en tenant la banderole rose fuschia « Uni-T contre la transphobie » tout à l’heure sur le parvis de Beaubourg. Et il m’a clairement calculé…
+++ C’était sympa ce petit rassemblement, plein de gens m’ont dit « merci » (ouf !) de leur donner le tract, ils m’ont posé des questions, ont été choqué d’apprendre pour l’agression, etc. Bref, le monde n’est pas perdu !
++ Ce soir réunion du collectif Uni-T, ça va être intéressant !
Edit : Rdv au M° Hôtel de ville à 14h30, sortie 6.
Oui donc le week-end dernier a été chargé en réunions et autres regroupements pour discuter de différents projets trans. Je n’ai pas eu le temps d’écrire dessus cette semaine. Mais samedi nous nous sommes vus avec quelques potes pour rédiger ceci :
Contre l’agression de Shyne et contre la transphobie: réagissons!
Le dimanche 12 octobre 2008 au soir, soit le lendemain de la marche Existrans, Shyne a été pris à partie par une demi-douzaine de personnes, subissant dans un premier temps des insultes. En entendant le son de sa voix, les individus ont émis des insultes portant sur l’apparence masculine de Shyne et sur sa voix peu grave. L’ayant reconnu comme l’une des personnes qui ont manifesté la veille pour l’Existrans, ils l’ont ensuite passé à tabac. Shyne a été déclaré en incapacité totale de travail de 2 mois renouvelable, et a 2 côtes cassées et 22 points de sutures.
Cette agression est un acte de transphobie. La transphobie est une oppression spécifique qui touche les personnes non conformes au système de genre binaire et figé qui assigne les individus au genre soit masculin, soit féminin. La transphobie touche: les personnes androgynes, les garçons efféminés, les filles masculines, les FtM (Female to Male), les MtF (Male to Female), les personnes intersexes, les personnes qui ne s’identifient et ne sont perçuEs ni comme homme ni comme femme, les personnes transsexuelles, et les personnes transgenres.
La transphobie a des conséquences concrètes: elle fait de l’espace public un espace toujours potentiellement dangereux, elle invisibilise les personnes trans’ en rendant difficile d’avoir une existence sociale dans son genre d’élection, et elle peut amener en retour les personnes trans’ à se replier sur soi, à avoir peur de se visibiliser et à demeurer encore plus isoléEs.
Etre victime de transphobie, c’est avoir des difficultés à retirer un paquet à la poste, c’est être clandestin dans son propre pays parce que ses papiers ne correspondent pas à son identité, c’est avoir des difficultés à être employéE, à trouver un logement, c’est faire d’un banal contrôle de titre de transport l’obligation d’étaler sa vie privée, c’est se sentir en danger dans la rue et face aux policiers, c’est subir des violences symboliques voire physiques, au quotidien, et être soumisE à la mainmise des psychiatres, seulEs habilités à juger du bien-fondé de notre identité et de notre existence.
En France, la transphobie n’a pas d’existence juridique, et la seule autorité compétente, la Halde, a certes des prises de positions favorables aux victimes de transphobie, mais qui ne sont fondées sur aucun texte juridique, d’où le caractère fluctuant et singulier de ses avis.
Pourtant la transphobie existe, c’est pourquoi nous exigeons :
– l’inscription de la discrimination de genre dans la loi (Code civil, Code du travail, Code pénal…)
– la facilitation du changement d’état civil
– une véritable politique de lutte contre les discriminations fondées sur l’identité de genre
– une politique d’éducation et de prévention généralisée sur la transphobie et les identités trans’
– l’institutionnalisation de la lutte nécessaire contre le binarisme et l’hétéronormativité, afin de lutter efficacement contre la transphobie au même titre que la lesbophobie, l’homophobie et le sexisme
– et plus largement la dépsychiatrisation des questions trans’, ainsi qu’une refondation des relations entre le corps médical et les personnes trans’, la mainmise des psychiatres étant une forme de transphobie lourde et de long terme.
La transphobie nous concerne touTEs*: nous pouvons touTEs en être le vecteur, et nombre d’entre nous en sont fréquemment les victimes. C’est pourquoi il est nécessaire de réagir aux actes de transphobie et de lutter contre la transphobie.
Nous appelons donc à un rassemblement pour manifester contre l’agression de Shyne et contre la transphobie.
Le collectif UNI-T contre la transphobie
*féminin générique
Nous ne communiquons pas l’heure et le lieu sur les sites publics pour éviter les ennuis (j’ai beaucoup appris sur les RG et toutes ces choses là aussi tiens samedi…) mais je ferai passer l’info au dernier moment.
Bref, parisiens, venez nombreux ce samedi pour lutter contre la transphobie !
1 commentPhotos de l’Existrans 2008
Comme j’ai trouvé un moyen pour transférer mes petites photos de l’Existrans, en voici quelques-unes…
Pour info, le contre-champ à la photo de Naiel (la 6ème photo) c’est ça.
Comments are off for this postFernand l’ours blanc
Devil
Désolé j’ai pas trop le temps d’écrire en ce moment alors voilà au moins deux photos qui expliquent pourquoi j’ai toujours rêvé d’avoir un mur noir ! ^^
Sinon rien à voir mais il me semble que ma voix a un tout petit peu baissé aujourd’hui (j’y pense là parce qu’une chanson de Klaus Nomi passe sur iTunes et qu’il m’est définitivement impossible d’aller le chercher celui-là, à part des couinements, niet).
Edit : Lol, vous allez pas le croire, mais je viens de me rendre compte que la première photo ci-dessus se trouve être la 666ème sur mon logiciel de prise de photo avec caméra intégrée de l’ordi. No comment…!
4 commentsNaze
Gros week-end. Beaucoup de choses à raconter. Mais peu dormi. Grosse journée. Injection de T à l’instant mais pas encore d’effets.
En gros. Je suis naze.
Heureusement, j’ai vu mon endoc l’autre jour et elle me passe de 21 à 17 jours pour la fréquence des injections. Ce qui est cool parce que les derniers jours étaient à chaque fois vraiment fatigants.
Comments are off for this postCeci est mon menton, le retour !
Depuis le temps que je parle de ma petite « barbe » qui pousse sans poster de photos ! En voilà donc…
…mais en noir et blanc parce qu’en ce moment ma peau est moche et que les gros plans c’est pas le plus fun à ce niveau là ! ^^
Pour infos, là c’est à une dizaine de jours sans raser, et à 7 mois et demi de testo – en faisant abstraction de la pause de 2 mois liée à la mammec (comprendre : je vais devenir un ours).
Alors, le côté droit :
Pour voir en plus grand c’est par ici.
Et le côté gauche :
Pour voir en plus grand c’est par ici.
Voilà. Donc je serai bientôt capable d’imiter Wolverine (oui bon, j’exagère un peu, mais presque !). Bon par contre la moustache c’est pas trop ça encore. Enfin y’a des poils et tout, mais c’est rien comparé à la barbe !
Edit parce que j’arrive pas à m’arrêter de rire là : le premier post « ceci est mon menton » (au moins j’avais quasi pas d’acné à ce moment là…cela dit, à choisir, je préfère la barbe !). Marrant aussi de me dire que dans six mois je rigolerai bien en voyant ces photos là !
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